Témoignage : Ce que m’apporte le yoga ?

Le yoga….. Ce que m’apporte le yoga ? Et puis d’abord, est-ce mesurable ?

Bon, en comparant « avant » et « après » la pratique du yoga, on va peut -être en apprendre. Allez, j’essaie. AVANT, c’est-à-dire il y a un an et demi : ah ben oui, mais il faut commencer par dire LE désagréable : je vis depuis quatre ans et demi avec une sale maladie, qui porte le nom de son découvreur : Parkinson. Ce que vous devez également savoir avant de pouvoir comprendre : le quotidien : il suffit de faire attention :

– De bien prendre ses médicaments à heures fixes,

– De manger équilibré,

– De ne pas trop se fatiguer,

– De ne pas se retrouver dans des situations stressantes,

– De ne pas être débordé d’activités,

– De ne pas être contrarié,

– De ne pas apprendre de mauvaises nouvelles,

– D’aller deux fois par semaine chez le kiné,

– De se faire manipuler par l’ostéopathe une fois par mois,

– De rencontrer son neurologue tous les trois mois, ET TOUT VA BIEN !

Vous l’avez compris, c’est une belle galère.

Beaucoup de « parkinsoniens » font du yoga, et recommandent à leurs compagnons de galère de faire de même. C’est ainsi que j’y suis arrivée. C’était en fait un retour puisque j’ai eu la chance d’en faire pendant une grossesse, d’accoucher en faisant du yoga, et de me servir de ce que j’avais acquit pour mes deux accouchements suivants.

Voilà comment je suis arrivée, accompagnée par mon solidaire époux, dans le cours de Sophie.

APRES : méconnaissable ! Alors que cette maladie est vouée à me diminuer lentement au fil des années, je peux dire aujourd’hui que je vais mieux qu’il y a dix-huit mois. Les différences :

– je suis maintenant capable de prendre du recul face à une situation problématique,

– Je « hiérarchise » les problèmes, et les petites difficultés sont automatiquement éliminées,

– Je me sens à nouveau en pleine forme, comme je l’étais il y a cinq ans,

– Je suis à nouveau gaie.

J’avais bien remarqué ces progrès tout à fait sympathiques, mais je ne m’étais pas posé la question de savoir pourquoi ça allait mieux. C’est lorsque Sophie a raconté que l’une de ses élèves avait, pour la première fois, dit « non » à son chef, que j’ai réalisé que le yoga devait y être pour beaucoup. De ce fait bien sûr, il fallait que je réponde à la demande de témoignage. J’en profite pour adresser à Sophie toutes mes félicitations pour ses cours et pour sa patience ! Nadège