Un témoignage : yoga et trail

Lors de mon 1er Trail long (42km), mes années d’expériences en yoga m’ont rendue fortement service. Surtout à la traversée de la corniche ; j’ai le vertige : et voilà, je suis face à ma plus grande peur : le vide .

A la sortie d’un virage, combien en-dessous , combien au-dessous ? Ouah , me voilà bloquée..NON, je ne ferai pas demi-tour. Il me reste plus que « une dizaine de kilomètres » et je suis dans l’un des plus beau paysage : Madére.

Sophie Sophie, que me conseille ta voix ? D’abord prise de conscience de la posture (détendre la mâchoire , localiser des tensions, pas de jugement). Quelle posture me conviendrait ? Mon sternum est enfoncé. Dans ce cas, respiration placée au sternum . Hum, hum, mauvaise idée, la peur est encore plus grande. La respiration placée dans le dos, alors ? Et c’est parti ! Un certain temps, une certaine durée parcourue sur une corniche avec la respiration dans le dos, entourée par la bienveillance de mes compatriotes de yoga.

Et oui, cela est possible de marcher et de faire du yoga. Un grand merci à toi ,Sophie, pour cet enseignement si riche et merci à mes amis yoga pour leur accompagnement bienveillant et neutre. Lysiane

saison 2012- 2013 : stage yoga-cavaliers à Firfol – Témoignages et photos

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Voici quelques témoignages recueillis lors du dernier stage yoga/équitation au domaine de Firfol.

Sylvie (qui n’était jamais montée à cheval) :

« J’ai beaucoup apprécié de faire du yoga avec des personnes qui le découvrait ou presque, cela m’a permis d’être plus à l’aise et d’apprendre de façon plus détendue, en prenant son temps. Du coup, les sensations, je les ai mieux perçues.Découverte totale du cheval : sensations très fortes, impressionnantes…
Je suis très contente, remuée dans tous les sens du terme. Pleine de sensations nouvelles…dont je n’identifie pas encore les répercussions, sur le corps et le mental. »

Valérie :

Quels ont été pour vous les points les plus intéressants : « La découverte de la position du bassin. Son rôle dans la mise en place de l’harmonie avec le cheval. L’application à la voltige. La décontraction du cheval. La gestion de mon appréhension…. A conseiller à tous pour la découverte de son corps et du plaisir du cheval. »

Isabelle :

Quels ont été pour vous les points les plus intéressants : « Le travail sur la respiration, la confiance en soi, le travail à cheval. La gestion du stress. »

 

 

Atelier Théâtre : un témoignage

Echauffement : épaule contre épaule, écouter l’autre et se rendre disponible.

Le but ultime du yoga est la quête d’une harmonie, d’une unité corps et esprit. Dans cette perspective l’association de yoga EQUI-LIBRE organise des rencontres avec d’autres professionnels afin d’élargir le monde des possibles et d’expérimenter des outils complémentaires permettant de comprendre autrement ce que nous sommes.

Le 30 novembre dernier l’atelier théâtre, proposé dans cet esprit, a rencontré un vif succès. Élisabeth, animatrice d’atelier théâtre et membre de la troupe de clowns « L’ESCABOULE » a invité progressivement les participants à improviser différentes scénettes sur des thèmes donnés, occuper l’espace, prendre conscience de son corps, de sa place dans le groupe, à écouter les autres, exprimer ses émotions réelles ou jouées.

Improvisation : situation conflictuelle. Erreur des peintres sur les murs à décorer.

« J’avoue que j’avais une certaine appréhension à me lancer dans cette expérience » nous a confié Pierre « j’ai en général un peu de mal à me ‘lâcher’, comme on dit, de franchir certaines barrières avec les autres, ce genre de choses. L’enthousiasme de ceux qui avaient déjà participé aux précédents ateliers m’a décidé. La bonne ambiance, le savoir faire de l’animatrice et le principe du jeu de rôle où tout en se glissant dans la peau d’un personnage on peut exprimer sa manière personnelle d’être, de ressentir des émotions, m’ont permis de me libérer, de me découvrir (aux autres et à moi-même)… un peu, mais c’est déjà un grand pas »

Témoignage : yoga au travail

… »yoga au travail » : j’ai constaté que la séance de yoga hebdo contribuait à une amélioration de ma concentration non seulement dans les heures qui suivent mais d’une manière plus générale sur la semaine. Il m’est arrivé en particulier d’enchaîner 3h30 de réu non-stop à la suite du yoga sans constater de baisse de régime ou d’attention. J’étais particulièrement réactive. C’était assez « extra-ordinaire pour que je m’en fasse la remarque par la suite.

Je trouve le cours intéressant car varié et avec une bonne alternance de moments dynamiques et de pauses détente. C’est un avantage indéniable que le yoga vienne à nous sur notre lieu de travail. Merci, Pascale

Témoignage : petit texte léger sur la respiration

Janvier 2011 – petit texte léger sur la respiration

Yoga, Auffargis, association Equi-libre, professeur Sophie Coulon. Cours du mardi soir. Ambiance concentrée et gaie à la fois. Le cadre est posé.
Parmi les élèves une fargussienne appliquée qui, malgré un certain raidissement des articulations, continue à se raconter qu’elle est d’une souplesse admirable, ça aide à se motiver… De plus, une grande aversion pour tout ce qui est fermé et ce qui enferme. Comme le pranayama. Si, si ! » Pranayamer » pour moi, c’est enfermer puisqu’on bouche les narines alternativement ! On ferme, on clôt, on empêche de.

Alors comment décrire le hérissement de toutes les cellules et le rejet du corps entier lors du passage récemment obligé par la case IRM ? Sans parler du ficelage, du sanglage et du coinçage que subit le patient sommé de ne pas bouger.
« Vous n’allez quand même pas me rentrer là-dedans ? » demande fermement la patience qui a bien entendu coché la réponse « oui » à la question « êtes-vous claustrophobe ? » Non, répond habilement le praticien blasé, IRM du genou = machine à mi-corps. Ouf, longue respiration yogique de soulagement.
Allumage, mise à feu c’est parti. La machine à découper en tranches virtuelles démarre dans un bruit infernal que cache à peine la musique que diffuse le casque. (J’ai horreur des casques). Subrepticement, la planche sur laquelle je suis saucissonnée avance, hoquet par hoquet et je me retrouve finalement au bord du goulot, si je lève les yeux (ne bougez pas !) mon menton est juste à l’entrée du monstre. Je m’étrangle, je me crispe et allez savoir pourquoi, d’un coup je pense à respirer autrement que comme un chien fou. J’applique les consignes de Sophie pour une respiration qui demande un maximum de concentration : inspiration ventre, taille, poitrine, expiration ventre, taille, poitrine. Si tu vagabondes une seconde, c’est fichu, tout est à reprendre. Ventre, taille, poitrine, ventre, taille, poitrine, ventre, taille, poitrine. Ca y est, j’ai le rythme, lent, profond, sûr. Je n’entends plus la machine, je ne sens plus les sangles, je ne bouge rien d’autre que ventre, taille, poitrine et, quand le praticien me dit « c’est terminé », c’est limite si je ne lui assène pas un imprudent « déjà ? « .
Sophie, merci ! (Hélène B.)