Tambour août 2020

Voici l’article destiné à paraître dans le Tambour de fin août 2020, avant le Forum des associations, mais qui n’a pas été publié pour cause de Covid

Comme pour toutes les associations cette saison aura été très particulière en raison de l’épidémie de Coronavirus. Heureusement les professeurs d’EQUI-LIBRE ont été très réactives et très créatives en nous proposant des cours yoga soit par vidéo, soit par Skype pour pallier l’impossibilité d’assister aux cours collectifs dans la salle habituelle.

Si la saison se termine avec bien sûr un sentiment de frustration puisque contrairement aux années précédentes nous n’avons pas pu organiser notre repas de l’amitié, nous restons optimistes et nous préparons la rentrée prochaine.

Dans la mesure où les cours collectifs seraient à nouveau autorisés, ils reprendront aux horaires habituels dans le respect des règles sanitaires qui seront alors en vigueur, notamment en ce qui concerne les gestes barrières.

Dans le cadre du yoga au sol EQUI-LIBRE propose pour la saison 2020-2021 :

– le mardi à 19h45 avec Madame Sophie Coulon des séances de yoga dans l’esprit viniyoga c’est-à-dire des postures adaptées aux possibilités physiques et au niveau d’avancement de chacun. Le premier cours aura lieu le mardi 8 septembre.

– le mercredi à 20h00 avec Madame Anita Hashemi des séances de Yoga Intégral, un yoga qui a pour objectif de fusionner les pratiques des différents yogas. Le premier cours aura lieu le mercredi 9 septembre.

Nous vous invitons à vous inscrire dès maintenant sur le site de l’association :
https://www.equi-libre-yoga.fr
ou en appelant le 06 85 17 48 05.

Il sera également possible de s’inscrire lors du Forum des Associations le samedi 5 septembre.

En raison d’éventuelles mesures sanitaires, le nombre d’élèves admis en cours pourrait être restreint et ce serait la règle du « premier inscrit, premier servi» qui s’appliquerait.

EQUI-LIBRE propose également un yoga adapté aux cavaliers ainsi que des cours en entreprise et s’intègre dans des sessions de type Team Building. Tous les renseignements sont sur notre site.

Yoga pour cavalier : Clémence, cavalière en formation.

Grâce à Sophie Coulon, j’ai pu expérimenter à plusieurs reprise le yoga à cheval ainsi qu’à pied.
J’ai souhaité faire du yoga à cheval pour réussir à améliorer mon assiette et avoir plus de liant. Grâce aux différents exercices, j’ai pu prendre conscience de chaque partie de mon corps. J’ai réussi à focaliser mon attention sur ce que je voulais. Au fur et à mesure que la séance se déroulais, le cheval que je montais c’est détendu avec moi et nous avons réussi à avoir une belle connexion. Depuis cette séance, j’arrive à me concentrer sur ce que je veux lorsque je monte à cheval. Mon assiette c’est nettement améliorer et j’arrive à suivre le cheval comme je le voulais. J’arrive maintenant à prendre conscience de chacun de mes mouvements et à vraiment être « avec » le cheval.

A la suite de cette séance, je me suis aussi lancé dans le yoga à pied afin de préparer un concours pour une école d’équitation. Sophie Coulon à très vite su me cerner et voir ce dont j’avais besoin afin de réussir ce concours. Les séances que nous avons faites m’ont apporté tout le courage, l’envie, le réconfort et la niaque dont j’avais besoin. Sophie Coulon a su adapter ses exercices et ces séances en fonction de moi et de ce dont j’avais besoin. Elle a su m’écouter sans être pour autant oppressante lorsque je ne parlais pas.
Le jour de mon concours, j’ai réussi à me remettre dans l’état dans lequel je me sentais lors de nos séances. En seulement quelques respirations, mon corps à su se remettre de lui-même dans cet état. J’ai pu me concentrer sur moi-même et avoir pleinement conscience de ce que je faisais. Grâce à ces séances, à tous les conseils et la bienveillance de Sophie Coulon, j’ai pu réussir mon concours dans la sérénité et avec la force nécessaire.

Clémence, cavalière en formation.

Du Yoga en période de confinement

Merci Sophie de nous avoir proposé de faire du yoga en Visio !

Une idée formidable qui m’a bien aidé, surtout en cette période de confinement éprouvante.

En plus, c’était sympa de pouvoir nous retrouver à plusieurs. Bien sûr, tu es restée présente en nous proposant des séances du matin et du soir, avec tes p’tits bonhommes au long nez 🙂 . Mais cette période m’a fait perdre mes repères et je n’y arrivais pas. Je n’en avais pas l’envie.

La séance en Visio m’a aidé à me recentrer, avec ta voix qui nous guidait et toujours la même attention à corriger nos postures, même dans nos salons ! Alors, encore merci Sophie ! Tu m’as permis de me retrouver et d’avoir à nouveau la sensation de respirer 🙂

Claire

Trois ans déjà que je fais du yoga avec Sophie

Bonjour, cela fait 3 ans maintenant que je fais du yoga avec Sophie et je mesure à chaque cours la chance que j’ai eue de « tomber » directement sur elle.

Avant de commencer, j’avais très souvent très mal au dos et lors du premier cours, je n’arrivais pas à prendre une position qui me semblait pourtant très simple.

Le cauchemar pour moi qui avait longtemps été très souple ! Mais dès le lendemain, j’avais beaucoup moins mal au dos et dès le cours suivant, j’arrivais sans problème à prendre et même tenir la position.

Depuis, je fais des progrès constants, même s’ils ne sont pas toujours visibles immédiatement et même si, n’ayant bien sûr pas pris de « photo » avant, je ne suis sans doute pas consciente de certains d’entre eux. Mais l’essentiel est d’avancer, à son rythme, sans forcer mais sans se décourager. Avec le yoga, il se passe toujours quelque chose, que l’on en soit conscient ou pas.

Outre le maintien d’une certaine souplesse, le yoga m’apporte des outils pour me relaxer et prendre du recul.

Nicole

Compostelle et Yoga : la voie de Tours

Quelques extraits de mes carnets de route vers Compostelle en guise de témoignage

Depuis Auffargis jusqu’à Compostelle : Via turonensis puis Camino Norte

Vers Orléans
3e jour : Saint-Jacques-de-Compostelle est à 1730 kilomètres

Quand je marche longtemps j’ai tendance à avoir mal au dos, en haut, un peu en dessous des omoplates. Après quelques essais de changements de rythmes et de positions du sac à dos j’ai constaté que me tenir très droit, le bassin légèrement rétroversé, les épaules en arrière et le regard loin devant me soulageait complètement.  Ce n’est pas une nouvelle version du sketch  «Le tailleur» de Fernand Raynaud, même si elle semble tarabiscotée cette démarche reste parfaitement naturelle ; d’accord, elle donne une allure un peu militaire mais je n’ai absolument plus mal au dos. Si je déroule le pied c’est encore mieux. En fait je n’ai rien inventé, j’arrange à ma manière les conseils de Sophie mon professeur de yoga. Avant de partir elle m’a envoyé un petit message : «Pense à tes pieds». Je m’y emploie. Il me semble qu’Henri, un de mes compagnons de l’année dernière, marchait un peu comme cela, mais c’est un ancien para, une école sans doute elle aussi très efficace dans ce domaine. Bon, il faut reconnaître que le naturel reprend vite le dessus mais dès que j’y pense, et mon dos se charge de me le rappeler, je reprends la pose.

Ribadesella sur le Camino Norte
43e jour : Saint-Jacques-de-Compostelle est à 469 kilomètres
La jeune femme qui nous accueille est muette, ou plutôt dispose d’un vocabulaire réduit à un seul mot, « No », qu’elle lance sans plus de développement à chacune de nos questions concernant Internet, le petit-déjeuner… et autres détails pratiques. Nous prenons le parti d’en rire ce qui finit par lui arracher un sourire. Nous sommes les premiers à nous installer dans une somptueuse pièce haute de plafond transformée en un petit dortoir de 6 places. J’en profite pour montrer à Christian qui a encore mal aux pieds comment bien les dérouler en marchant comme me l’a appris Sophie mon professeur de yoga. Plus tard Rodolphe nous rejoint. Il sort à peine de sa tendinite et souffre maintenant d’ampoules monstrueuses : il décide qu’il est temps de se calmer, il va raccourcir ses étapes et même peut-être s’arrêter un jour ou deux. Il nous apprend que Norbert lui est allé faire un détour touristique dans la montagne. Quant aux autres ils ont dû continuer jusqu’à l’auberge de San Esteban de Leces, à environ 5 km, mais que le guide décrit sans bar ni magasin à proximité, raison avancée discrètement par les pieds de Christian pour que nous lui préférions Ribadesella.

Merci Sophie !
Vous pouvez retrouver ces récits sur mon site https://www.pierre-alglave.fr
Pierre Alglave